วันจันทร์ที่ 15 กันยายน พ.ศ. 2551

AuOvOm~Nicolas


Nicolas










Biographie


Origines familiales




Nicolas Sarkozy, de son nom complet Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa[1], est le fils d'Andrée Mallah et de Paul Sarközy de Nagy-Bocsa[2].
Son père, est né nagybócsai Sárközy Pál à
Budapest le 5 mai 1928, dans une famille de la petite noblesse hongroise anoblie le 10 septembre 1628 par l'Empereur Ferdinand II, roi de Bohême et de Hongrie[3]. Son ancêtre, un paysan qui s'est battu contre les Turcs, n'a pas reçu de réel titre de noblesse mais le droit de faire suivre son nom[4] par celui de son village d'origine et l'usage d'un blason[5]. La famille possédait des terres et un petit château dans le village d'Alattyán (près de Szolnok), à 92 km à l'est de Budapest. Le père et le grand-père de Pál Sárközy avaient des fonctions électives à la mairie de Szolnok (dont celle d'adjoint au maire pour le grand-père). À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est expropriée et s'exile. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Pál Sárközy rencontre un recruteur de la Légion étrangère à Baden-Baden. Il s'engage pour cinq ans et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ pour l'Indochine, puis démobilisé à Marseille en 1948. Il francise alors son nom en Paul Sarközy de Nagy-Bocsa. Devenu publicitaire, il rencontre en 1949 Andrée Mallah, alors étudiante en droit, qu'il épouse. Cette dernière est la fille de Bénédict Mallah, chirurgien du 17e arrondissement de Paris, issu d'une famille de Juifs séfarades chassée d'Espagne puis installée à Salonique à partir du XVIIe siècle[6], marié à Adèle Bouvier, infirmière catholique née à Lyon en 1891, issue d'une famille savoyarde devenue française en 1860.
Nicolas Sarkozy naît le
28 janvier 1955 dans le 17e arrondissement de Paris. Il a deux frères : Guillaume, né en 1951, futur chef d'entreprise dans le textile (vice-président du MEDEF entre 2000 et 2006) et François, né en 1957, qui devient pédiatre puis chercheur en biologie. Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959 et divorce, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre ; elle plaide dans l'affaire Villarceaux. Paul Sarkozy se remarie trois fois. De son deuxième mariage, il a deux autres enfants : Caroline et Pierre-Olivier, banquier à New York.







Au meeting de France.9 (Paris), le 3 décembre 2005
Ancien élève du Lycée Chaptal (Paris 8e) qu'il a quitté pour redoubler sa sixième au Cours Saint-Louis de Monceau[7] situé rue de Monceau à Paris, Nicolas Sarkozy obtient un baccalauréat B en 1973. Sa famille s’installe à Neuilly.
Étudiant à l’
Université Paris X Nanterre, il y obtient une maîtrise de droit privé en 1978 et effectue son service militaire. Il entre ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris dont il ne ressort pas diplômé [8]. Il obtient en février 1980 un DEA en sciences politiques avec un mémoire sur le référendum du 27 avril 1969.
En
1981, après avoir envisagé le journalisme, il obtient le Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), suivant ainsi les traces de sa mère.
Il devient alors le collaborateur de l'avocat
Guy Danet, puis l'un des trois associés du cabinet d'avocats parisien « Leibovici - Claude - Sarkozy », un cabinet qui compte onze avocats spécialisés dans le droit immobilier. Cependant, l'exercice de la profession d'avocat étant incompatible avec toute autre activité, il renonce à l'exercer pendant ses périodes d'activité gouvernementale .

Vie privée

Le 23 septembre 1982, Nicolas Sarkozy épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un pharmacien corse de Vico[10], mais également nièce d'Achille Peretti, alors maire de Neuilly[11]. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. Deux fils naissent de cette union, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1986).
En
1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albéniz, lorsqu’en qualité de maire de Neuilly, il la marie à l’animateur de télévision Jacques Martin. Ils entament bientôt une liaison cachée. En 1989, les deux amants quittent leurs époux respectifs et s'installent ensemble. Tandis qu'elle obtient le divorce en quatre mois, celui de Nicolas Sarkozy et de Marie-Dominique Culioli n'est prononcé qu'au terme de huit ans de procédure[12]. Leur mariage a lieu quelques jours après, le 23 octobre 1996. Ils ont pour témoins Martin Bouygues et Bernard Arnault. Leur fils, Louis, naît en 1997.
Après une première séparation temporaire en
2005, ils annoncent, dans un communiqué officiel de l'Élysée, le 18 octobre 2007, leur « séparation par consentement mutuel[13] », avant d'officialiser leur divorce par consentement mutuel.
Fin
décembre 2007, Nicolas Sarkozy est photographié en compagnie de la chanteuse et ancienne mannequin Carla Bruni, ce qui provoque une large couverture médiatique nationale et internationale. Leur mariage est célébré le 2 février 2008 au palais de l'Élysée par le maire du 8e arrondissement de Paris, François Lebel[14], avec pour témoins Nicolas Bazire et Mathilde Agostinelli pour le marié, Farida Khelfa et Marine Delterme pour la mariée.

วันเสาร์ที่ 6 กันยายน พ.ศ. 2551

AuOvOm~Bordeaux

Bordeaux







Les vins de Bordeaux représentent de multiples nuances gustatives dues non seulement aux cépages cultivés mais surtout à l'influence des terroirs. Le vignoble de Bordeaux produit des vins rouges, des vins blancs secs ou liquoreux; à partir des cépages rouges, on vinifie également des vins rosés.
Les vins sont élaborés à partir des cépages de
vigne suivants :
Cabernet-franc, cabernet-sauvignon, merlot pour les vins rouges, auxquels s'ajoutent le petit verdot, le malbec et la carménère;
Sauvignon, sémillon et muscadelle pour les vins blancs, auxquels s'ajoutent l'ugni blanc, le colombard et le merlot blanc.




Histoire





La vigne serait présente dans la région de Bordeaux depuis l'Antiquité : les notables de Burdigala (Bordeaux) auraient décidé de créer leur propre vignoble à cause du prix élevé des vins en provenance de Narbonne et d'Italie, importés par les négociants romains.
Au
XIIe siècle, l'Aquitaine devient un duché anglais suite au remariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et roi d'Angleterre sous le nom de Henri II. Le commerce vinicole se développe à partir de la région des Graves.
Au
XIIIe siècle, la prise de La Rochelle, port exportateur des vins bordelais, par le roi de France transforme Bordeaux en port exportateur privilégié des vins à destination du marché anglais. Le roi d'Angleterre accorde alors d'importants privilèges fiscaux aux négociants bordelais. Ces derniers se mettent alors à planter de la vigne à tour de bras. Le vignoble s'étend vers le Libournais. À l'époque, le vin, obtenu par un mélange de jus de raisins noirs et de raisins blanc, était clair, d'où son nom de claret. Au XIVe siècle le nouveau Pape Clément V, servait le vin de sa région de Graves, d'Avignon à Oxford.
Ce n'est qu'à partir du
XVIe siècle qu'apparaissent des exploitations viticoles proches de celles d'aujourd'hui, avec les pieds de vigne plantés en sillons.
À partir du
XVIIe siècle, l'arrivée des hommes d'affaires néerlandais transforme les méthodes commerciales. En effet, ceux-ci diffusent en Europe des boissons jusqu'ici inconnues telles que le chocolat, le café ou le thé, ainsi que d'autres boissons alcoolisées (bières fortes, gin). De plus, les Hollandais encouragent la production de vins plus à leur goût comme des vins blancs doux et des vins noirs (en fait, des vins rouges tels que nous les connaissons aujourd'hui) non seulement dans le Bordelais, mais aussi à Cahors et dans la péninsule ibérique (les premiers vins de Porto leur seraient dus). Ces nouvelles boissons concurrencent durement les clarets gascons.
La famille
Pontiac choisit alors une nouvelle voie pour l'élevage de son vin : le terroir est mis en valeur, la vigne bien soignée, les vins élevés dans des barriques neuves en chêne. Profitant d'une auberge qu'elle détient à Londres, la famille Pontiac fait connaître ses vins en Angleterre. Ils sont si appréciés qu'ils finissent par se vendre plus cher que les clarets ordinaires. Les autres négociants bordelais se mettent alors à les imiter, les affaires fleurissent et le vignoble s'étend de nouveau, cette fois vers les graves du Médoc et du Sauternais, ainsi que dans les régions de Blaye et Bourg. C'est à cette époque que les grands vignobles du Médoc sont créés. Du même coup naissent les premiers grands crus bordelais.
Il faut attendre le
Second Empire pour que les grands vins rouges de Saint-Émilion, Fronsac et Pomerol s'installent à leur tour au premier rang de la production viticole bordelaise.